Guerre en Ukraine : «Nous vivons peut-être nos dernières heures», le désespoir des combattants de Marioupol

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« Nous vivons peut-être nos derniers jours, voire nos dernières heures ». Un officier ukrainien assiégé à Marioupol appelle la communauté internationale à procéder à leur «extraction », dans un message publié sur Facebook ce mercredi. Dans cette ville où les autorités craignent la mort de 20 000 à 22 000 civils, les combats se concentrent autour du complexe métallurgique d’Azovstal . Retranchés dans les sous-sols de cette usine, avec de nombreux civils, les irréductibles soldats ukrainiens lancent un appel à l’aide de l’Occident. « L'ennemi est dix fois plus nombreux que nous », témoigne le commandant Serguiy Volyna, de la 36e brigade de la marine nationale, face caméra. « Nous appelons et supplions tous les dirigeants du monde de nous aider ».